Côte Rôtie : Rostaing : Côte Blonde 2012, et Saint-Julien : Léoville Las Cases 2002

Publié le 20 octobre 2024 à 16:05

Le billet de ce jour commente les vins placés sur le plat principal : un suprême de volaille aux morilles. Le plat est divinement cuisiné, et les morilles sont succulentes. Les accords ont très bien fonctionné, que l'on soit en rive gauche ou dans le Rhône. Après tout est question de goûts, notamment dans la façon dont les vins peuvent ou non apporter fraîcheur et garantie de maturité.

Les discussions oenophiles vont bon train, dans la bonne humeur et le bonheur !

Un grand merci à nos hôtes.

Les vins ont été mis en carafe deux à trois heures avant le service



Côte Rôtie : Rostaing : Côte Blonde 2012

La robe est assez soutenue de teinte sanguine à rubis. L'agitation accentue des arômes de fleurs mauves, de fruits rouges (cerises) et noirs (cassis), avec un élevage présent en arrière plan. La bouche est souple, finement charnue, veloutée, dans une construction longiforme, et fruitée. La finale est élancée, fraîche, tout en restant veloutée, fruitée et florale, avec un léger fond d'élevage. En l'état 16 (92/100) un peu plus dans 4 à 5 ans quand l'élevage sera un peu plus fondu.



Saint Julien : Léoville Las Cases 2002

La robe est profonde de couleur rubis à grenat au bord du verre. Le nez est expressif avec des arômes de cassis, de fines épices, de graphite, une pointe de cèdre, et de poivron rouge (pour certains). La bouche est énergique, avec des tannins bien enrobés par une chair veloutée, puissante et fruitée. La finale est longue, d'un bon maintien, appuyée , un peu ferme, fraîche et aromatique.Noté 17 (94/100) , une bouteille supérieure à celle dégustée il y a 15 jours.

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